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C’est avec plaisir que je partage mon
petit compte rendu du Trail Blanc New Balance de Serre Chevalier qui a eu lieu
hier, et auquel nous avons participé un pote à moi (Benjamin Cadranel) et
moi même.
1) Ne pas se fier aux prévisions
météo…Sauf pour commencer à se mettre dans l’ambiance, commencer à échafauder
des scénarios de course etc… bref pour la masturbation cérébrale de la semaine
qui précède un Trail quoi :p Enfin, surtout parce que on a toujours envie
d’avoir toutes les cartes en main pour se préparer avant une course. Résultat
même jusqu’au jour J il n’y a pas eu concordance entre les prévisions et la
réalité. Les prévisions annonçaient du brouillard et de la neige toute la nuit
et la matinée, mais en fait il a fait beau, froid mais pas de vent. Détail
crucial : La neige était abondante, très instable (alternance dure moue) et
assez fraiche (couche de moins d’une semaine).
2) Serre Chevalier = la station
de Luc Alphand (pas sûr de l’orthographe du nom, et c’est pas faute de l’avoir
lu er re-lu un peu partout dans la station).
3) La route : La D 1091 entre
Grenoble et Briançon, par le Col du Lautaret, paysages sublimes en hiver, via
le massif des écrins, nous recommandons +++ avec des pneus hiver de préférence…
4) La découverte des lieux, le
footing de la veille : C’est chaud de courir sur neige ! Ben a bien failli se
blesser en dévalant une piste rouge sur le cul, impossible de freiner, et il
est rentré dans une barrière pour se tapper le genou et se remplir les poches
de short avec de la neige (remplissage par l’intérieur si vous voyez ce que je
veux dire). Ça glisse parfois, les appuis sont fuyants et encore, on n’avait pas
encore fait l’expérience des traversées « trappeurs » (pas damées)
5) L’organisation : rien à
reprocher, des bénévoles sympas, l’arche gonflée dans les dernières 2’ avant le
départ, un départ groupé entre les participants du 12 et du Trail de 30Km. Sinon
ras… En descendant sur le site du départ, nous avons vu des canons à neige en
action sur les pistes adjacentes, sans trop se poser de questions.
6) La course :
Au départ nous étions devant, Premier
virage, et nous avons un faux plat à négocier avec un bon 10 cm de neige
fraiche (la fameuse neige propulsée par les canons l’heure plus tôt),
c’était certainement l’hécatombe derrière, tandis que nous on soufflait comme
des bœufs, avant d’entamer tout de suite après, l’ascension d’une piste rouge !
Ensuite on a eu une belle descente sur chemin pas damé mais durci par le
passage de moto neige et de marcheurs mais avec quelques trous et reliefs +-
durs… là on a bien dévalé, après ça, au 5Km on avait seulement une moyenne
depuis le début d’environ 10,6Km/h. Les parties trappeurs : montantes
descendantes, toutes difficiles, on s’enfonçait dans la neige constamment,
obligé d’adapter sa foulée aux écarts entre les parcelles de neige dure quand
il y en avait de dispo, se vautrant de temps en temps lamentablement (heu, Ben
surtout) mais toujours avec le sourire. Le risque permanent : « se faire une
cheville » combien de fois on l’a évité, c’est à la fois une chance, et une
preuve de notre dépense en énergie au niveau de la lecture de parcours,
toujours rester « lucide » avec un relief blanc, scintillant et dangereux… La
beauté du paysage, le calme des sons environnants… je vous laisse imaginer, je
recommande, pour les crissements de la neige sous les pieds, le bol d’air de
montagne, et l’expérience de courir sur neige. Les parties trappeurs étaient
épuisantes, ils en avaient rajouté pour cette édition selon le brief des
organisateurs, un vrai parcours du combattant, un moment je me suis cru en
cavale, comme traqué dans la neige, comme dans un film avec des loups que j’ai
vu récemment, ou l’acteur fini dans la tanière du loup d’ailleurs… Voilà, au
sortir de cela, on a reprit les 5 derniers Km sur piste damé, nous permettant
de reprendre une vitesse de +14Km/h et ce jusqu’au bout, pour passer des
60-70eme premiers aux 50. Ben s’envole sur un sprint au dernier kil’, je
résiste à distance, avant de me choisir un autre lièvre à suivre pour finir à
fond, en ayant vraiment tout donné. Une course qu’on n’aurait pas réussi de la
sorte si on n’avait pas été en équipe, à se relayer, se relancer, se motiver et
partager notre effort. Pour ma part une première, la plus longue distance en
compétition, et sur neige !
Fournier Dylan / 2h51'45" / 51ème
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